En Algérie, le ministre de la Justice Tayeb Louh a annoncé que les responsables du meurtre d’Hervé Gourdel avaient été tués par l’armée. Ce guide français de haute montagne avait été kidnappé en septembre 2014 dans les montagnes du Djurdjura en Kabylie. Son assassinat avait été revendiqué par l’organisation Etat islamique. Cette opération militaire de ratissage intervient alors que les militaires ont abattu plusieurs dizaines de terroristes ces derniers mois.
Le ministre de la Justice a confirmé que, parmi les terroristes abattus par l’armée algérienne il y a une semaine, trois étaient recherchés pour l’assassinat du guide de montagne français Hervé Gourdel.
L’opération de l’armée a débuté le 9 juin, dans la région montagneuse de Médéa, à une centaine de kilomètres de la capitale. Dix-huit islamistes armés ont été abattus jusqu’à aujourd’hui.
Mais une deuxième opération a débuté il y a plus d’un mois, dans la région de Bouira, là où le guide français avait été assassiné. Douze terroristes ont été tués, dont plusieurs avaient rejoint les maquis depuis la fin des années 1990, selon les autorités.
Série d’opérations anti-terroristes
Depuis le début de l’année, l’armée algérienne multiplie les opérations et annonce régulièrement avoir abattu des islamistes armés. Cela concerne des régions montagneuses du nord du pays comme Lakhdaria, Ain Defla Jijel ou Skikda, mais aussi la zone de El Oued, à la frontière tunisienne.
Lors de ces opérations, d’importantes saisies d’armes sont annoncées par les autorités. Lance-roquettes, missiles, kalachnikov et bombes artisanales sont filmés pour être montrés au journal télévisé. Un arsenal qui, selon les experts, est inquiétant. Jamais, selon eux, les groupes terroristes n’avaient eu autant d’artillerie anti-aérienne.
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