Affaire toujours pendante devant les Tribunaux depuis 20 ans. La présence de Gendarmes armes jusqu’aux dents au moment de l’expulsion avait été justifiée par le souci de » restaurer l’autorité de l’Etat », dixit le Gouverneur de l’époque Mr F. Koungou Edima, qui connaissait pourtant bien mes parents. Il s’agissait selon les termes du jargon d’un propriétaire rebelle qui refusait d’obéir aux multiples injonctions l’invitant à libérer les lieux, tout simplement. Un exemple parmi d’autres du gangstérisme d’Etat devenu pratique très courante tout d’un coup dans notre pays.
Sur le double plan personnel et familial, c’est aussi le bilan partiel et provisoire de 32 ans d’un Renouveau qui imperturbable, poursuit son bonhomme de chemin, peu regardant a ce qu’il semble du besoin de sécurité et de justice équitable, gages d’une paix sociale présente et future. En faisant l’économie des nombreuses voies de fait endurées tout au long du processus, on peut voir en effet comment dans un système déshumanise l’Administration en arrive a traiter un haut Fonctionnaire a la retraite, qui a été à son service de manière loyale toute sa carrière durant. Nous les ayant droits du de cujus, restons devoir 30 Millions de FCFA à la BICEC au titre du crédit ayant permis la construction de l’immeuble.
J’accuse l’organisation mafieuse qui dans l’ombre a pris le contrôle du projet cote Camerounais; avec à sa tête le non regrette Henri Omgba Damase. Le sieur Omgba avait pris soin de placer a la tête des collectivités locales et des sévices décentralises de l’Administration (CUD, Province, etc…) des hommes a lui obliges dont certains sont encore en vie. Leur objectif était de tirer le maximum de profit de la manne, a tous les niveaux y compris par voie d’exactions qu’on n’aurait pu imaginer a une époque antérieure. La vérité, on s’en dote se trouve dans la différence entre le coût estime de ces expropriations tel qu’il apparaît sur les documents officiels confidentiels, et la misère proposée aux uns et aux autres, dont mon défunt père. Comme par hasard, les 30 Millions a lui proposes pour solde de tout compte correspondaient au centime près au reliquat du crédit, un montant qui suffirait a peine à couvrir le coût des fondations de l’immeuble tel qu’il apparaît sur les images.
Le recours au financement bancaire est important à souligner, en des temps ou surgissent chaque jour du sol comme par enchantement, des châteaux rivalisant tant en taille qu’en beauté; construits a l’aide de matériaux d’un standing sans commune mesure donc infiniment plus onéreux. Construction pour la plupart réalisées par des fonctionnaires qui pour ce faire n’ont besoin de recourir au moindre financement par voie de crédit, signe particulier d’orgueil pour cette nouvelle caste élue…
Moi-même.
* Pauline & Lamine Nwal a Bebouraka +
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