Deux policiers ont été tués dans le sud-ouest du Cameroun dans la nuit de mercredi à jeudi lors d’une attaque attribuée à des séparatistes présumés.
Selon le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, une équipe mixte de policiers et militaires procédait à « des contrôles et fouilles de routine » lorsque des « assaillants ont surgi de le pénombre » pour ouvrir le feu.
Un autre policier et un militaire ont aussi été blessés.
« Deux policiers ont été assassinés (cette nuit) dans la région du sud-ouest à un poste frontalier », a affirmé M. Tchiroma, qui en a attribué la responsabilité à des séparatistes anglophones.
L’attaque a eu lieu à Otu, une localité située dans le même département où quatre militaires du Bataillon d’infanterie motorisé (BIM), une unité de l’armée camerounaise, ont été tués dans la nuit de mardi à mercredi.
Ces deux policiers portent à dix le nombre de membres des forces de sécurité camerounaises tués dans les régions anglophones en moins d’un mois.
Mercredi, quatre policiers ont été assassiné dans cette région anglophone, épicentre de la crise qui secoue le pays depuis novembre 2016.
Certains activistes anglophones exigent le retour au fédéralisme et une minorité réclame la partition du Cameroun.
Deux scénarios que refusent catégoriquement les autorités camerounaises.
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