Une étude a été menée auprès de 11.127 consommateurs, dans 11 pays africains notamment au Nigéria, en Côte d’Ivoire, en Egypte, ou encore en Ethiopie. Ce dernier pays a connu un taux de croissance record de 10.5% en 2015.
Partout en Afrique, le cabinet a rencontré des consommateurs « optimistes qui ont envie de dépenser ».
Un consommateur est désigné comme toute personne âgée de 18 à 75 ans, avec un revenu régulier de 5.000 à 7.000 dollars mensuels.
En Afrique, la consommation est stimulée par la stabilisation des revenus, une offre « plus variée et plus attractive ». Mais aussi l’on compte une forte confiance en l’avenir, pour 88% des personnes interrogées dans ces pays, soit plus du double des habitants des économies « matures » (48%).
Le commerce en ligne a fait son apparition ces dernières années. Bien qu’il soit encore faible, il offre de « nombreuses opportunités de business », selon cette étude intitulée African Consumer Sentiment 2016.
L’accès aux services bancaires par téléphone portable peut, dans ce sens, représenter un fort potentiel de marché ; BCG estime que « d’ici 2019, 250 millions d’Africains qui ne sont pas intégrés au système bancaire posséderont un téléphone portable et un revenu d’au moins 500 dollars par mois ».
Tout en se concentrant évidemment dans les zones urbaines, BCG encourage les entreprises à innover pour atteindre un nouveau marché de consommateurs jusque-là négligé par les acteurs économiques : la population rurale africaine.
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