{"id":31570,"date":"2017-10-11T12:29:36","date_gmt":"2017-10-11T12:29:36","guid":{"rendered":"http:\/\/www.diaf-tv.info\/?p=31570"},"modified":"2017-10-11T12:29:36","modified_gmt":"2017-10-11T12:29:36","slug":"kenya-le-parlement-vote-un-amendement-qui-facilite-la-reelection-de-kenyatta","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/www.diaf-tv.info\/kenya-le-parlement-vote-un-amendement-qui-facilite-la-reelection-de-kenyatta\/","title":{"rendered":"Kenya : le Parlement vote un amendement qui facilite la r\u00e9\u00e9lection de Kenyatta"},"content":{"rendered":"
Le Kenya s’enfonce jour apr\u00e8s jour dans la crise. Alors que le Parlement k\u00e9nyan a vot\u00e9, mercredi 11 octobre, un amendement controvers\u00e9 ouvrant la voie \u00e0 la r\u00e9\u00e9lection du pr\u00e9sident sortant Uhuru Kenyatta, des milliers de partisans du chef de l’opposition Raila Odinga ont manifest\u00e9, mercredi 11 octobre, au Kenya.<\/p>\n
Le texte vot\u00e9 au Parlement, boycott\u00e9 par les d\u00e9put\u00e9s de l’opposition, indique que le retrait d’un candidat qualifi\u00e9 pour le second tour d’une \u00e9lection pr\u00e9sidentielle entra\u00eene automatiquement la victoire de l’autre. Il prendra effet une fois sign\u00e9 par le pr\u00e9sident de la R\u00e9publique.<\/p>\n
Au lendemain du retrait de Raila Odinga de la pr\u00e9sidentielle du 26 octobre, ce vote a \u00e9t\u00e9 vivement d\u00e9nonc\u00e9 par l’opposition.<\/p>\n
Raila Odinga avait menac\u00e9 \u00e0 plusieurs reprises de boycotter cette nouvelle \u00e9lection si des membres de la commission \u00e9lectorale, qu’il accuse d’avoir couvert les irr\u00e9gularit\u00e9s d\u00e9nonc\u00e9es, n’\u00e9taient pas remplac\u00e9s. \u00ab\u00a0Tout indique que l’\u00e9lection programm\u00e9e le 26 octobre sera pire que la pr\u00e9c\u00e9dente'\u00a0\u00bb, a-t-il d\u00e9clar\u00e9 avant d’annoncer son retrait.<\/p>\n
Le chef de l’opposition estime que son retrait implique l’annulation du scrutin du 26 octobre, organis\u00e9 en raison de l’annulation en justice de la r\u00e9\u00e9lection du pr\u00e9sident Uhuru Kenyatta le 8 ao\u00fbt, et l’organisation d’un tout nouveau processus \u00e9lectoral. Le chef de l’\u00c9tat soutient, lui, que l’\u00e9lection doit avoir lieu, avec ou sans son principal rival.<\/p>\n
\u00ab\u00a0Une chose est s\u00fbre, le pays entre en terrain inconnu\u00a0\u00bb, a assur\u00e9 le quotidien Daily Nation dans son \u00e9ditorial. \u00ab\u00a0La grande question est de savoir ce qui va se passer ensuite pour le Kenya. Uhuru Kenyatta va-t-il \u00eatre d\u00e9clar\u00e9 pr\u00e9sident et pr\u00eater serment ? Et que cela va-t-il signifier pour sa l\u00e9gitimit\u00e9, \u00e9tant donn\u00e9 que la Cour supr\u00eame a invalid\u00e9 son \u00e9lection ?\u00a0\u00bb<\/p>\n
\u00c0 Kisumu et Homa Bay, des bastions de l’opposition situ\u00e9s dans l’ouest du pays, quelques milliers de partisans de Raila Odinga ont chant\u00e9 mercredi \u00ab\u00a0Pas de r\u00e9formes, pas d’\u00e9lection\u00a0\u00bb, apr\u00e8s plusieurs manifestations organis\u00e9es ces derni\u00e8res semaines. Dans le centre de la capitale Nairobi, des manifestants commen\u00e7aient \u00e0 se rassembler sous le regard de nombreux policiers anti-\u00e9meute.<\/p>\n
Avec AFP et Reuters<\/em><\/p>\n