Impressionnant durant toute la quinzaine et encore plus en finale face au numéro 1 mondial Novak Djokovic, le Vaudois sera désormais attendu au tournant.
Oui, Stan Wawrinka a changé de catégorie depuis son inattendu titre conquis à l’Open d’Australie 2014, comme il le rappelait sans fausse modestie dimanche soir après son sacre de Roland-Garros. Revers de la médaille, les attentes seront de plus en plus grandes. Mais le Vaudois a, surtout, la médaille du revers.
Avec sa rage de vaincre, son abnégation, son intelligence tactique et ce savant mélange de coups surpuissants et de volées ou slices subtiles, les rêves les plus fous lui sont permis. Stan Wawrinka a déjà gagné deux «Majors» et s’est également hissé dans le dernier carré de l’US Open, en 2013, ainsi qu’en quart de finale sur le gazon de Wimbledon en 2014.
Ces deux trophées, le joueur de St-Barthélemy a largement les moyens de les conquérir également. A New York en 2013, il avait fait plus que douter Novak Djokovic avant de lâcher prise dans le cinquième set de leur demi-finale. Et à Londres il y a un peu moins d’un an, il avait dominé les débats pendant deux sets face au septuple vainqueur du tournoi Roger Federer, qui s’était ensuite procuré la première balle de cinquième set de sa finale face à Novak Djokovic.
Alors certes, il faut être conscient que Stan Wawrinka ne sera peut-être jamais à l’abri d’un couac, comme celui qu’il avait vécu l’an dernier à Roland-Garros en se faisant sortir d’entrée. Mais finalement, ne se souviendra-t-on pas seulement de ses exploits au moment où il décidera de tirer sa révérence?
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