La police tchadienne a tiré des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser des centaines de manifestants qui sont descendus dans les rues de la capitale et d’autres villes lors d’une manifestation anti-française suivi de la destruction de certaines entreprises liées à la France. Les manifestants ont vandalisé plusieurs stations-service à N’Djamena, exploitées par la major pétrolière française TotalEnergies (TTEF.PA). Certains ont brûlé des drapeaux français, tandis qu’un drapeau russe a été hissé sur un mât dans le centre de N’Djamena, selon un journaliste de Reuters. L’ambassade de France à N’Djamena n’était pas immédiatement disponible pour commenter la protestation. La semaine dernière, l’ambassade avait démenti une rumeur selon laquelle la France envisageait d’installer de nouvelles bases militaires françaises au Tchad, la qualifiant de tentative de désinformation. Des chefs de l’opposition tchadienne ont été interpellés le 16 mai après les manifestations du week-end et de lundi contre la présence française sur le sol tchadien.
Les leaders arrêtés sont : Gounoung Vaima Gan-Fare, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad, Youssouf Korom Ahmat, secrétaire général de l’Union des commerçants fournisseurs du Tchad, Massar Hissene Massar, président du Rassemblement des cadres de la société civile, Koudé Mbainassem, président de l’Association pour la liberté d’expression, et Allamine Adoudou Khatir, ancien ambassadeur.
Comments
0 comments