Source: africanews
Alors que la guerre est entrée dans son premier mois dans leur pays, des centaines de partisans de l’armée sont descendus dans les rue pour exiger le départ de l’envoyé spécial des Nations Unies au Soudan.
Volker Perthes devenu persona non gratta est accusé par les partisans du général Al-Burhan de jouer la carte de la division.
« Nous avons demandé que Volker, l’envoyé de l’ONU au Soudan, soit démis de ses fonctions. Cet homme est le principal responsable de la guerre au Soudan. En raison de ce qu’il a fait et de son rôle dans la division peuples de ce même pays. « , explique Syed Ali Abu Amneh, secrétaire politique du Conseil optique de Beja.
C’est dans ce contexte que l’ONU a tiré la sonnette d’alarme sur le plan humanitaire : un soudanais sur deux a besoin d’aide. Le chef du bureau de l’agence humanitaire des Nations Unies réclame environ 3 milliards de dollars.
La guerre entre l’armée et les paramilitaires au Soudan a déjà fait un millier des morts notamment à Khartoum et ses environs ainsi que dans la région occidentale du Darfour. Plus de 700 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du Soudan alors que jusqu’à 1,1 million de soudanais pourraient quitter le pays cette année selon l’ONU.
Ce conflit devrait être l’un des principaux points à l’ordre du jour du sommet de la Ligue arabe qui se tiendra vendredi en Arabie saoudite et au cours duquel un envoyé de du général al-Burhane représentera le pays.
Les poids lourds du bloc panarabe sont divisés sur la question du Soudan, l’Égypte soutenant Burhane et les Émirats arabes unis, selon les experts, soutenant les Forces de soutien rapide.
Mercredi, le président kenyan William Ruto a exhorté les généraux belligérants à « mettre fin à ces absurdités » et a appelé à repenser l’approche de l’Union africaine à l’égard des conflits sur le continent.
Le titre par la rédaction
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