Ces derniers attendent que la compagnie aérienne nationale puisse leur affréter un vol.
Des dizaines de musulmans camerounais, candidats au pèlerinage à la Mecque, restaient lundi dans l’attente d’un avion à Douala (Littoral) et Garoua (Nord), les deux villes d’embarquement et de débarquement décidées par le gouvernement du fait d’une défaillance de la compagnie nationale Camair-Co accrédité comme transporteur officiel du «Hadj 2015», a appris APA auprès des intéressés.
Selon le calendrier officiel, ladite compagnie devait à l’occasion affréter deux aéronefs de type Boeing 767-300 pour des départs annoncés le 3 septembre et des retours le 2 octobre sur les deux sites.
Dimanche soir le ministre de l’Administration territoriale et président de la Commission nationale du Hadj, René Sadi, en était encore, dans un communiqué diffusé sur les ondes de la radio nationale, à appeler les pèlerins à la patience, les rassurant quant aux mesures qui étaient en train d’être prises pour leur assurer un déplacement serein pour les lieux Saints de l’islam.
A Douala comme à Garoua, apprend-on, les personnes les plus fortunées ont dû se replier dans des hôtels pendant que les autres campent dans les aérogares, la consigne ayant été donnée à tous d’attendre l’alerte du départ.
A Camair-Co même, les responsables interrogés se sont refusés à toute explication sur l’absence d’avion pour les pèlerins dont chacun, selon le tarif officiel, a dû débourser 2,154 millions FCFA pour la prise en charge.
Des sources introduites ont toutefois fait état de «problèmes mécaniques» survenus sur un des appareils long-courrier de la compagnie, qui serait actuellement en réparation en Egypte.
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