YANNICK SAGORIN sports.fr
Le buteur du sacre français ! Après avoir été le joueur le plus percutant de l’EDF jeudi, le prodige de 22 ans s’est peu montré et n’a pas assuré ses passes, avant de se réveiller à l’heure de jeu. Il a raté deux opportunités (67e et 72e) puis a filé au but, à la limite du hors-jeu, pour donner l’avantage à son équipe (80e).
L’équipe de France a remporté la Ligue des nations, ce dimanche à Milan, aux dépens d’une Espagne qui s’estimera certainement lésée (2-1).
Voilà qui atténuera sensiblement la grosse déception de l’Euro, et l’élimination prématurée des champions du monde au stade des huitièmes de finale cet été – au profit de la Suisse. Ce dimanche à Milan, trois jours après leur succès renversant sur la Belgique (3-2), les Bleus ont décroché la Ligue des nations deuxième du nom. Cela à la faveur d’une victoire sens dessus dessous sur une Espagne jeune, talentueuse et méritante (2-1).
Pour succéder au Portugal au palmarès de l’épreuve (la Selecçao avait été sacrée en 2019 aux dépens des Pays-Bas), l’équipe de France une fois encore a dû se faire violence, portée par son refus absolu de la défaite (une seule concédée lors de ses 29 dernières sorties sous l’ère Deschamps – contre la Finlande en amical en novembre dernier). Passée une première période équilibrée et jouée sur un faux rythme, la Roja a frappé la première dans cette partie, par Oyarzabal (0-1, 64e) alors que les Tricolores venaient tout juste de toucher du bois sur une tentative signée T. Hernandez (63e).
Un deuxième but français hors-jeu ?
Pas le temps de tergiverser toutefois. Les Bleus ont rapidement recollé au score, d’une frappe limpide et enroulée signée Benzema (1-1, 66e). Puis Mbappé, sur une passe en profondeur de T. Hernandez, s’en est allé battre Simon, le portier ibère, pour le but de la gagne (2-1, 80e). En position de hors-jeu manifeste au départ de l’action, l’attaquant du PSG aura bénéficié d’une légère déviation de Garcia au passage du ballon pour voir sa réalisation validée. Un scandale vu du côté espagnol, une question d’interprétation arbitrale vu de France, où la polémique laisse place ce soir à un beau soulagement. A un peu plus d’un an du Mondial 2022 au Qatar, les champions sortants retrouvent là un peu de leur superbe. Et c’est toujours bon à prendre…
Le titre est de la rédaction
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