Le gouvernement camerounais a annoncé mardi, par un bref communiqué, l’exécution du commissaire spécial de Dabanga (Extrême-Nord), Ousmaila Sagou et de l’inspecteur à la retraite Adam Hassan, enlevés le 4 janvier dernier par de présumés éléments de la secte islamiste Boko Haram.
Bien que les circonstances de l’exécution des deux otages n’aient pas été précisées, l’on sait tout de même que le rapt des deux éléments de la police, sur la route nationale numéro 1 Dabanga-Kousseri, a alimenté les interrogations ces derniers jours.
En effet, rendant compte cet enlèvement il y a peu, le bihebdomadaire régional L’œil du Sahel indiquait que certains indices laissaient penser à une opération planifiée, s’étonnant par ailleurs que les assaillants se soient contentés de détruire les circuits électriques du véhicule du commissaire Ousmaila Sagou au lieu d’emporter les vivres qu’il transportait.
D’ordinaire, expliquait cette publication, les attaques de Boko Haram sur cet axe visent à dépouiller les transporteurs, à tuer pour semer la terreur et, au besoin, à emporter même les voitures, d’où le mystère sur l’identité des ravisseurs et leurs desseins.
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