8.2 C
New York
jeudi, avril 25, 2024
Home Faits Divers Yves Fotso enlevé par un commando d’hommes armés

Yves Fotso enlevé par un commando d’hommes armés

Il a été arraché de son lit de malade par un commando d’hommes armés et ramené de force dans sa cellule au SED. Les médecins en charge de son suivi n’étaient pas consentants.

Yves Michel Fotso n’est pas à l’article de la mort. Mais sa vie n’est pas pour autant hors de danger. Il est en effet sevré de soins pour son état de santé encore préoccupant. Son séjour à l’hôpital général de Yaoundé ayant été interrompu brutalement alors que ses médecins traitants ne le jugeaient pas encore cliniquement libérable.

C’était le dimanche, 31 janvier 2016, lorsqu’une escouade de gendarmes armés jusqu’aux dents l’a arraché de son lit de malade et ramené de force dans sa cellule sise à la caserne militaire du secrétariat d’Etat à la Défense (SED) où il est en détention.
Rendu au sein de l’hôpital général de Yaoundé, le pavillon haut standing, logé au 3ème étage du bâtiment, en face du service d’oncologie, où le célèbre prisonnier était hospitalisé, baigne dans une ambiance de vie normale et de jour ordinaire. Usagers et corps médical déambulent librement. Aucune présence d’hommes en tenue. Le dispositif sécuritaire essentiellement constitué de gendarmes et autres éléments en civile qui avait investi les lieux a été démantelé. Mais on dirait qu’un mot d’ordre a été passé ici pour imposer un silence de mort autour de l’affaire.

Néanmoins quelques indiscrétions, dans l’ensemble pour marquer l’étonnement face à « une pareille injustice, une telle violence vis-à-vis d’un homme affaibli et malade de la part des autorités de ce pays », inhibent le reporter d’une lumière crue sur ce qui s’est passé. Indice déterminant, il est fait état de ce que l’hôpital n’a pas été consentant pour libérer le patient Fotso Yves Michel.

Ses médecins traitant avaient jugé bon de le garder sous observation en dépit de l’évolution satisfaisante de son état. Un médecin, redoutant les foudres de sa hiérarchie, explique sous anonymat que « le sujet n’était pas encore cliniquement stable. Il voguait de rechute en rechute brusque en apprenant les nouvelles, pas bonnes, de sa procédure au TCS lui parvenait. C’était par exemple le cas quand la justice a décidé de le juger en son absence pour cause de maladie, il a développé une hausse de tension anormale. C’est ce qui, entre autres, a amené le corps médical à s’entourer de cette précaution ».

Comments

0 comments

Most Popular

Cameroun/Drame à Nkozoa : Une Femme Tue l’Enfant de sa Voisine pour du Bois

ce 22 avril 2024 Un fait divers tragique s'est produit au quartier Nkozoa à Yaoundé, où une femme a commis l'irréparable...

Cameroun/Assassinat de Sylvie Louisette Ngo Yebel: Son Propre Fils Serait l’Auteur du Crime

Les premiers indices dans l'affaire du meurtre de la journaliste Sylvie Louisette Ngo Yebel pointent vers une conclusion des plus troublantes car...

Cameroun/Drame : Une journaliste assassinée à Yaoundé

le corps sectionné Le troisième arrondissement de Yaoundé, plus précisément le quartier Nsam, a été le théâtre d'une...

Cameroun: accusé de harcèlement par sa cheffe de Cabinet, Judith Espérance Nkouete Messah, Mouangue Kobila la licencie.

Source: Jeune Afrique Alors que le président de la Commission des droits humains du Cameroun est accusé de harcèlement...

Recent Comments

Comments

0 comments