Dans le procès du putsch manqué de 2015, les débats ont porté sur l’examen des listes de témoins. Les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé ont demandé la comparution de plusieurs personnalités parmi lesquelles des présidents, chefs religieux et coutumiers, officiers supérieurs de l’armée et diplomates. Mais ces témoins n’étaient pas présents dans la salle d’audience alors que, du côté du parquet, la plupart des témoins étaient là. Les avocats des accusés et le parquet militaire se rejettent la responsabilité de cette absence de la quarantaine de témoins. Le procès a été à nouveau suspendu et reprendra vendredi prochain.
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