Les autorités américaines ont décidé, vendredi 14 octobre, d’interdire les smartphones Galaxy Note 7 de Samsung car ils présentent un risque d’explosion. Cette interdiction prévaut dans tous les avions au départ ou à destination des Etats-Unis, ainsi que sur les vols domestiques.
L’interdiction entre en vigueur samedi à 16h (heure locale), et les passagers récalcitrants s’exposeront à la confiscation de leurs appareils, ainsi qu’à des amendes, voire des poursuites judiciaires, précise le ministère des Transports (DOT) dans un communiqué (en anglais).
Risques de poursuites judiciaires et amendes
Deux mois après le lancement de son Note7, Samsung a arrêté cette semaine la production et les ventes de cet appareil, censé être un de ses nouveaux produits vedettes, en raison de défauts susceptibles de provoquer une explosion. Il a également enjoint tous les propriétaires de cette « phablette » à cesser immédiatement de s’en servir.
« Nous reconnaissons qu’interdire ces téléphones dans les avions va gêner certains passagers, mais la sécurité de tous ceux qui sont à bord d’un avion doit avoir la priorité », a commenté le ministre américain des Transports, Anthony Foxx.
Les propriétaires d’un Note7 ne pourront désormais plus le transporter sur eux ou dans leurs bagages en soute ou en cabine. Le smartphone ne peut plus non plus être expédié par fret aérien. Si des passagers tentent malgré tout de prendre l’avion avec leur Note7, il sera confisqué. « Tout ceux qui violeront l’interdiction peuvent être l’objet de poursuites criminelles en plus d’amendes », prévient le DOT.
« Le risque d’incendie est simplement trop grand »
Les compagnies aériennes devront aussi refuser d’embarquer les passagers qui refuseront de se séparer de leur téléphone. Les autorités américaines ont réitéré leurs appels à retourner les appareils incriminés à leur fabricant.
« Le risque d’incendie (…) est simplement trop grand pour que qui que ce soit prenne le risque et ne réponde pas au rappel officiel » de l’appareil mis en place par Samsung, a indiqué Elliot Faye, le président de l’agence américaine de sécurité des consommateurs (CPSC).
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