Disparu il y a dix ans, le poète martiniquais Aimé Césaire était, avec ses compères Senghor et Damas, le principal chantre de la négritude. Important mouvement littéraire, ce courant fut à l’origine d’une véritable épiphanie poétique. La négritude participa aussi à la réhabilitation de l’homme noir, en lui insufflant la fierté retrouvée d’être « noir » et partant, la force de prendre son destin en main. Cette célébration de l’expérience noire n’a pas été totalement exempte d’ambiguïtés que les contemporains de Césaire comme ses héritiers n’ont pas manqué de souligner.
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