Les HFC, ces gaz toxiques contenus dans les réfrigérateurs et les ventilateurs également, vont être progressivement supprimés. Un accord a été trouvé dans la nuit à Kigali où les représentants de 197 pays étaient réunis pour parvenir à un texte commun dans le but de réduire la production et consommation de gaz à effet de serre, responsables notamment du trou dans la couche d’ozone.
L’adoption du texte, survenue au petit matin, a été saluée par un tonnerre d’applaudissements des diplomates aux traits tirés en raison des discussions qui ont duré toute la nuit. C’est une grande victoire pour le climat, s’est réjoui l’un des participants.
Concrètement l’accord fixe un calendrier de réduction progressive de la consommation et de la production de ces gaz, avec toutefois des vitesses d’action différentes, selon les pays qui sont rassemblés en trois groupes. Le groupe des pays développés d’un côté et de l’autre les pays en voie de développement séparés en deux parties.
Des réductions étalées de la consommation
Les pays riches doivent agir plus vite et diminuer de 10 % leur production et leur consommation de gaz HFC d’ici à 2019. Concernant le second groupe, composé de la majeure partie des pays en voie de développement dont les pays africains, ces pays doivent, eux, commencer à entamer une transition progressive en 2024. Et enfin, le dernier groupe, composé de l’Inde et d’autres pays grands consommateurs de systèmes de réfrigération, il a obtenu une date plus tardive de mise en oeuvre.
Nous avons marqué l’histoire aujourd’hui a déclaré Vincent Biruta, le ministre rwandais des Ressources naturelles à l’issue de l’adoption du texte. En effet, cet accord permet de quasiment atteindre l’objectif de réduire de 0,5 degrés le réchauffement mondial d’ici la fin du siècle.
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