L’homme d’affaires est soupçonné de corruption visant à l’obtention de concessions de gestion de plusieurs ports de dans des pays africains.
Dixième fortune de France, Vincent Bolloré est en garde à vue depuis le milieu de matinée du mardi 24 avril à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans les locaux de l’Office central de lutte contre la corruption. Il est à la tête d’un immense groupe international présent dans les transports, la communication et l’énergie, notamment en Afrique. Les juges cherchent à savoir dans quelles conditions le groupe Bolloré a obtenu les concessions des ports de commerce de Conakry, en Guinée, et de Lomé, au Togo.
Le groupe « satisfait de pouvoir s’expliquer »
Les enquêteurs soupçonnent le groupe d’avoir financé les campagnes électorales de plusieurs chefs d’Etat africains en échange de l’attribution de ces concessions. Dans un communiqué, le groupe Bolloré s’est déclaré « satisfait de pouvoir s’expliquer sur des soupçons distillés ces derniers jours et qui sont particulièrement infondés et inexistants ».
Comments
0 comments