Les Bleues ont composté leur billet pour la finale de l’Euro 2017 en écartant, avec la manière, la Grèce en demies.
L’équipe de France est en finale de l’EuroBasket 2017 ! Les Bleues ont disposé de la Grèce ce samedi, à l’O2 Arena, en demies (77-55). Leur troisième apparition consécutive en finale, avec un duel face à l’Espagne au menu dimanche. La redite de la finale de l’Euro 2013, en France, quand les Espagnoles avaient brisé leur cœur des Braqueuses dans les tous derniers instants… Lesquelles Espagnoles ont dominé la Belgique plus tôt dans la journée (68-52) avec un double-double d’Alba Torrens (20 pts, 10 rbs). Doubles vice-championnes d’Europe en titre et abonnées aux podiums continentaux depuis 2009, les Tricolores ont fait exploser Stylianí Kaltsídou (15 pts) et compagnie dans le dernier quart-temps, remporté 25-8. Elles ont dominé les débats aux rebonds (38-20) et bénéficié d’un fort apport du banc (42 points à 12). Avec encore et toujours une énorme défense, et le culot des jeunes. Quatre joueuses à 10 points et plus : Endy Miyem (13), Diandra Tchatchouang (12), Olivia Epoupa (11) et Marine Johannès (10). 7 points-10 rebonds d’Helena Ciak.
Chartereau, facteur X en première période
Maltsi et ses coéquipières prenaient le meilleur départ dans un début de match fermé (2-7), mais Miyem relançait la machine avec deux paniers de suite pour initier un 8-0 (10-7). Ça s’enflammait un peu offensivement des deux côtés pendant une poignée de minutes, et la France, avec notamment l’apport de ses jeunes et de Chartereau (7 pts), faisait un trou (23-15) pour mener de 6 points à la fin du premier quart (23-17). Malgré des pertes de balle trop nombreuses… Chartereau scorait encore à la reprise et Johannes marquait «à la Curry» en première intention à 9 mètres, mais la Grèce connaissait un moment fort (28-26). Scotchée sur le banc dès le premier quart avec 2 fautes, Tchatchouang apportait son agressivité (33-30) et Miyem inscrivait les 2 derniers points de la mi-temps, mettant fin à 3 minutes sans panier de part et d’autre (35-30 MT). Un première période accrochée, lors de laquelle la France a dominé aux rebonds (19 rebonds à 7), pourtant son point faible, mais perdu beaucoup trop de ballons (14 pertes de balle à 9).
Les Grecques épuisées, rincées par la lessiveuse bleue
Tchatchouang marquait les 5 premiers points de la France dans cette seconde période, mais les Grecques s’accrochaient. Kaltsidou faisait un chantier (47-47) alors que Dumerc était serrée de très près par la défense adverse. Le staff grec avait opté pour une boîte face à « Caps »… Cette fin de troisième quart était en tout cas particulièrement hachée, entre les fautes et les soucis à la table de marque. Et c’est justement grâce à cinq lancers consécutifs que les Bleues comptaient +5 après trois quart-temps (52-47). Des Bleues qui continuait de défendre le fer, à l’image de ce contre énorme de Tchatchouang sur Christinaki. Elles usaient leurs adversaires, au bord de la rupture, et le culot d’Epoupa et Johannes – un trois points chacune – leur permettait de faire le trou (60-50). Définitivement ? Oui, car les Grecques n’y arrivaient plus, épuisées, rincées, vidées. Et la France trouvait enfin de l’espace pour courir, enfoncer le clou de manière irrémédiable avec une bonne Miyem (69-50). La Grèce agitait le drapeau blanc à 3’20 de la fin à +19 pour nos Françaises en faisant sortir ses stars, afin de préparer la petite finale, contre la Belgique (77-55 score final). Les Bleues, elles, joueront la grande finale, face à la redoutable Espagne. Une sortie à la mesure de Céline Dumerc, pour sa dernière en équipe de France.
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