Les basketteuses françaises ont été largement battues (55-71) en finale de l’Euro par l’Espagne, dimanche 25 juin à Prague. C’est la troisième fois que les Bleues perdent à ce niveau de la compétition après 2013 et 2015.
Céline Dumerc, capitaine historique des Tricolores, âgée de 34 ans, finit sa riche carrière internationale sur un échec. « Finir un tournoi sur une défaite, c’est toujours dur. Le titre nous échappe une fois de plus, a-t-elle d’abord admis. Mais demain, je serai contente de finir avec une médaille [d’argent] autour du cou. Même si ce n’est pas aussi fort qu’un titre. Il ne faut pas bouder son bonheur. »
Si les Bleues voient dans cette cinquième médaille européenne d’affilée un beau cadeau d’adieux à leur capitaine et un bon résultat pour la France, qui consolide ainsi son statut de puissance continentale, elles ont perdu pour la troisième fois d’affilée en finale.
Pendant le match, en grande capitaine, Dumerc, la star des « Braqueuses », avait pris ses responsabilités. C’est elle qui avait semblé relancer la France lors du deuxième quart-temps en inscrivant deux paniers à trois points alors que le retard des Tricolores au tableau d’affichage atteignait dix points. Mais les Espagnoles étaient tout simplement trop fortes. A tout seigneur tout honneur, c’est encore Dumerc qui devait marquer les deux derniers paniers de son équipe et finissant meilleure scoreuse des Bleues avec 15 points.
Retour de la France sur un podium international
Les Espagnoles, vice-championnes olympiques en 2016, remportent leur troisième titre européen après ceux de 1993 et de 2013 – à chaque fois contre la France en finale. Elles se sont jouées de la défense de leurs adversaires, pourtant la principale force des Bleues.
Au sein de la Roja, Alba Torrens – probablement la meilleure joueuse européenne – et l’Américaine naturalisée Sancho Lyttle ont fait des ravages (respectivement 18 et 19 points).
Malgré cet échec en finale, l’Euro 2017 reste une réussite pour l’équipe de France. Elle remonte sur un podium international un an après un frustrant tournoi olympique à Rio de Janeiro – sans leur emblématique capitaine, blessée, les Bleues avaient fini quatrième.
Ce groupe, auquel Gaëlle Skrela, une autre de ses taulières, a fait ses adieux à 34 ans, a montré une belle force collective. Les Tricolores se sont souvent imposées en faisant craquer leurs adversaires à la fin des rencontres – la Slovénie, la Grèce (à deux reprises), la Slovaquie et la Serbie, tenante du titre. Mais l’Espagne était d’un autre calibre.
Comments
0 comments