L’enveloppe consacrée à la construction des infrastructures de communication en zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) pour l’année 2018 s’élève à 1111 milliards de francs CFA, a-t-on appris mardi, au terme de la 6e session du Comité national de pilotage des programmes intégrateurs et des projets de facilitation des transports et de transit en Afrique centrale. De l’avis des participants, des infrastructures routières sont considérées comme l’un des principaux leviers de l’intégration communautaire en Afrique centrale et il convient de relever que très peu de pays de cet espace économique sont reliés à travers des routes praticables.

Sur la base des données actualisées, l’ingénieur des projets de la cellule Banque mondiale (BM) et Banque africaine de développement (BAD) en charge de cette évaluation a indiqué que dans le cadre de la réalisation de ce programme, il reste encore 1600 kilomètres de routes à construire avant 2020.

Des routes dont des contrats globaux signés pour ces projets s’évaluent à 950 milliards de francs CFA, ont précisé les membres du Comité de pilotage.

A en croire des informations publiées par ledit comité, beaucoup d’efforts ont été fournis pour le relèvement du taux de décaissements, celui-ci étant passé de 29,59% en 2015 à 31,47% en 2016 et de 77,48% en 2017.

Selon toute évidence, l’amélioration des décaissements a eu un impact positif dans l’exécution des prestations relatives à la construction des routes, d’après les conclusions de l’étude consacrée à l’évaluation des rapports d’activités de l’année 2017 et des programmes de travail et de budget annuel 2018.

Le Comité s’est également appesanti sur les secteurs ferroviaires et aériens, la finalité étant de doter la zone CEMAC d’infrastructures viables devant favoriser l’intégration communautaire.