Le Canada accueille une vingtaine de pays ce mardi 16 janvier 2018 à Vancouver, dans l’ouest, afin de discuter de la Corée du Nord. Cette rencontre, qui réunit notamment la Grande-Bretagne, l’Australie, la France, la Turquie, a lieu en grande partie à l’initiative des Etats-Unis. La Chine et la Russie ont refusé d’y participer.
La ministre canadienne des Affaires étrangères mise sur la diplomatie pour sortir de la crise actuelle avec la Corée du Nord. Cependant, Chrystia Freeland a beau évoquer l’importance du dialogue pour parvenir à une solution diplomatique, d’autres options sont aussi sur la table.
Ainsi, la marine canadienne a déjà annoncé qu’elle pourrait participer à un durcissement des sanctions contre le régime de Kim Jong-un. Un sous-marin canadien, qui croise actuellement dans les eaux japonaises, serait ainsi bien placé pour arraisonner les navires qui ravitaillent clandestinement les ports nord-coréens. Les responsables militaires attendent cependant le feu vert du gouvernement avant d’agir.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères, réunis à Vancouver, souhaitent également que les États-Unis prennent conscience de la gravité de la situation actuelle. Leurs appels au calme ne concernent donc pas seulement Kim Jong-un, mais également les membres de l’administration Trump.
Pascale Guéricolas
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