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Cameroun: message du MCPSD à l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la Fête de l’Unité Nationale

Version en anglais

CMFSD Message for the celebration of the 43th anniversary of the National Unity Day- May 20, 2015

Dear compatriots, Cameroonians, in cities and countryside, now sound the carillons announcing until the depths of the smaller township of our national triangle, the 43rd celebration of our unity.
Every new day should not be a new beginning. Our forests, our streams owe to sing this new unity by watering the immense ground of what remains for us to build as a people, as a nation. That is why, the Nation, our Nation can be it only at the price of looking for itself endlessly, to be transformed in the sense of its logical evolution, to oppose others without failure, to become identified with the best, with the main part of one, consistently, to recognize itself in view of brand images, passwords known to insiders (be it an elite, or the whole mass of the country, which is not always the case). Recognize itself in one thousand tests, faiths, speeches, alibis, vast unconscious without banks, dark confluences, ideologies, myths, fantasies … That is why dear fellow countrymen, I love Cameroon because it is Cameroon, and also because it is the country of those whom I love and that I have loved. Celebrate its unity from the North to the South from the East to the West is not a matter of parade, but of collective thinking so that tomorrow the whole skeleton holds the standing building.
As I said a year ago,
I only know one Cameroon, the one whose soul persists through the trials since the depth of the centuries until today,.

I only know one Cameroon, the one united in its 256 tribes that challenge federalism, ethnic and religious divisions to sing his unity every day
I only know one Cameroon, the one of my loyalty that will never fail, not even today. It is loyalty to the commitments I made when I entered politics, loyalty to Republican institutions, commitments made to the people.
Dear compatriots, Cameroonian, our country that needs all his children in the commitment and truth, must today pay tribute to our national defense forces. National unity is a precious commodity that goes beyond peace, and our national defense forces are an essential element in its construction and consolidation.
It is, therefore, a mistake to take the children, the high school students out from their primary activity which is learning, to get them in the streets for a month for a parade of a few minutes.
It is a mistake to see the political parties going out of what the people expect from them to lock the people into a political folklore which purpose is to maintain the whole nation in ignorance and dependence towards the Establishment. Our job is to form the collective consciousness.
I have been looking, I have been observing Cameroon for several years, and I realize how much we are inconsistent with ourselves, thus with Cameroon. We need to re-tie the threads of the broken history, restore the continuity of this history because the trauma is high among intellectuals and turns to madness for others. The colonization alienated us and we must bring ourselves to recognize that neocolonialism is worse.

May 20th thus has to be a day of remembrance and construction of our identity as a Nation, as a country, as a « mutual we » that tomorrow we shall bequeath for posterity’s sake.
This is the meaning of this celebration. Let us do everything not to tone it down, let us do everything to carry it higher and inscribe it in our collective history forever.
Long live the Republic of Cameroon! Long live Cameroon in Peace, Producer of work for the construction of the Fatherland!
————————————–

version en français

Moi, je ne connais qu’un Cameroun : celui que nous construisons ensemble
Message du MCPSD à l’occasion de la célébration du 43ème anniversaire de la Fête de l’Unité Nationale – 20 mai 2015

Chers compatriotes, Camerounaises, Camerounais, dans les villes comme dans les campagnes, voici que sonnent les carillons annonçant jusqu’au plus profond de la plus petite bourgade de notre triangle national la 43ème fête de notre unité.
Chaque jour qui se lève ne devrait pas être un recommencement. Nos forêts, nos ruisseaux se doivent de chanter cette unité retrouvée en arrosant le sol immense de ce qui nous reste à construire comme peuple, comme Nation. Voilà pourquoi, la Nation, la nôtre ne peut l’être qu’au prix de se chercher elle-même sans fin, de se transformer dans le sens de son évolution logique, de s’opposer à autrui sans défaillance, de s’identifier au meilleur, à l’essentiel de soi, conséquemment, de se reconnaître au vu d’images de marque, de mots de passe connus des initiés (que ceux-ci soient une élite, ou la masse entière du pays, ce qui n’est pas toujours le cas). Se reconnaître à mille tests, croyances, discours, alibis, vaste inconscient sans rivages, obscures confluences, idéologies, mythes, fantasmes… Voilà pourquoi chers compatriotes, j’aime le Cameroun parce que c’est le Cameroun, et aussi parce que c’est le pays de ceux que j’aime et que j’ai aimés. Célébrer son unité du Nord au Sud de l’Est à l’Ouest, n’est pas une affaire de défilé, mais de réflexion collective pour que demain la charpente tout entière tienne l’édifice debout.
Comme je l’ai dit il y a un an,
Moi, je ne connais qu’un Cameroun, celui dont l’âme persiste à travers les vicissitudes depuis la profondeur des siècles jusqu’à nos jours,
Moi je ne connais qu’un Cameroun, celui uni dans ses 256 tribus et qui défie au quotidien le fédéralisme, les divisions ethniques et religieuses pour chanter son unité,
Moi je ne connais qu’un Cameroun, celui de ma fidélité, elle ne faillira pas davantage aujourd’hui. C’est une fidélité aux engagements pris dès mon entrée en politique, fidélité envers les Institutions républicaines, fidélité aux engagements pris envers le peuple,
Chers compatriotes, Camerounaises Camerounais, notre pays qui a besoin de tous ses enfants dans l’engagement et la vérité, doit en ce jour rendre un hommage à nos forces de défense nationale. L’unité nationale est un bien précieux qui va au-delà de la paix, et nos forces de défense nationale sont un élément essentiel dans sa construction et sa consolidation.
C’est donc une erreur, de sortir les enfants, les collégiens de leur activité essentielle qui est l’apprentissage pour, pendant un mois les mettre dans la rue pour un défilé de quelques minutes.
C’est une erreur de voir les partis politiques sortir de ce que le peuple attend d’eux pour enfermer le peuple dans un folklore politique dont la finalité est de maintenir la Nation tout entière dans l’ignorance et la dépendance vis-à-vis de la classe dominante. Notre travail est de forger la conscience collective.
Je regarde, j’observe le Cameroun depuis de nombreuses années et je réalise combien nous sommes incohérents avec nous-mêmes donc avec le Cameroun. Il nous faut renouer les fils de l’histoire rompue, restaurer la continuité de cette histoire, car le traumatisme est grand chez les intellectuels et vire à la folie pour les autres. La colonisation nous a aliénés et le néocolonialisme nous devons nous résoudre à le reconnaître est pire.
Le 20 mai doit donc être une journée du souvenir et de la construction de notre identité comme Nation, comme pays, comme « nous commun » que demain nous léguerons à la postérité.
C’est le sens de cette célébration. Faisons tout pour ne pas l’édulcorer, faisons tout pour le porter plus haut et inscrivons-le à jamais dans notre histoire collective.
Vive la République du Cameroun ! Vive le Cameroun dans la Paix, Productrice du travail, Pour la construction de la Patrie !

Vincent-Sosthène FOUDA
Président national du Mouvement Camerounais Pour la Social-Démocratie

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