L’audience solennel sur le contentieux post électoral a lieu ce jour
18 recours ont été introduit auprès du conseil constitutionnel par les partis politiques de l’opposition qui demandent l’annulation du vote.
Cabral Libî Li Ngué Ngué représentant le parti de l’Univers entend rester légaliste jusqu’au dernier moment, même s’il mentionne son scepticisme au regard des personnes chargées de l’examen de ces recours. Pour lui, le scrutin du 7 octobre dernier doit être totalement annulé parce que la victoire du peuple Camerounais lui a été dérobée.
Ce sont pratiquement les mêmes arguments que le candidat du Social Démocratic Front avance. Selon lui, l’audience qui s’ouvre ce matin, est une mascarade totale et, Joshua Oshi et ses avocats qui ont abandonné pour quelques jours leur quartier général à Douala, entendent le démontrer.
Au MRC, Maurice Kamto exige l’annulation partielle du processus électoral. Son directeur de campagne
Paul Eric a voulu expliquer les raisons de ce choix, au cours d’une conférence de presse qui a été interdite ce 15 octobre par le sous-préfet de Yaoundé V, avec comme prétexte, trouble à l’ordre public. Il faut dire que depuis les sorties des 5 et 8 octobre dernier, le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun traverse des moments assez difficiles. Ses collaborateurs sont arrêtés, tous ses mouvements sont contrôlés par les forces de police, c’est à peine s’il a les moyens de s’exprimer.
Les raisons évoquées par les trois candidats sont, entre autres la crise sécuritaire dans les régions anglophones, les vote de Philémon Yang et de Marcel Niat Njifendis à l’étranger, le bourrage des urnes, la falsification des résultats, les violences sur les scrutateurs, les défaillances de l’organe en charge de l’organisation des élections (Elecam)…
Chez les autres candidats, notamment Serges Espoir Matomba du PURS, Adamou Ndam Njoya de l’UDC, Garga Haman Adji de l’ADD et Franklin Afanwi du MCNC n’ont pas été annoncé au palais des congrès ce matin.
Nicole Ricci Minyem
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