Nous vous l’avions annoncée il y a quelques jours. Elle est là, la vidéo intégrale de la deuxième partie de la riche interview avec Me Jean De Dieu Momo. Lui qui n’avait plus donné d’interview dans les médias depuis plus de deux ans, s’est prêté avec plaisir à notre jeu de questions-réponses, dans un franc-parler dont il a seul le secret.
Il prévient sur les dangers qui pointent à l’horizon de son pays(Cameroun) du fait du mauvais usage du pouvoir dont font montre des dirigeants pourtant au service du peuple. Il avoue la difficulté qu’ont les opposants à parler sans crainte, de la situation réelle du Cameroun. Pour Me Jean De Dieu Momo, avocat au tribunal pénal international pour le Rwanda, et Président du PADEC, le pouvoir de Yaoundé qui n’hésite pas à nous (opposants vivants au Cameroun avec une activité sur place) frapper régulièrement au porte-monnaie, nous contraint à des discours convenus pour plaire, afin de survivre. J’en ai souffert, clame-t-il. Aujourd’hui, je crains qu’on ferme de nouveau mon cabinet avec cette interview que je fais sur votre média, ajoute-t-il.
Il revient sur les difficultés matérielles et financières que rencontrent les associations de défense des droits des hommes dans l’exercice de leurs activités. Dénonce l’absence de considération des familles par l’Etat du Cameroun, dans l’affaire des disparus de Bépanda. Il nous parle de ses intentions pour 2018 et la place de sa famille dans ses activités politiques.
L’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessous.
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